Santo André, à l'embouchure du fleuve João de Tiba, Santa Cruz Cabrália, 15 km de Guaiú.
LE PROJET ECOVILA TROPICÁLIA
Un projet de vie dans la convivialité et l'art du bien vivre.
LE DOMAINE
La Fazenda Tropicália qui abrite le projet Ecovila Tropicália est un domaine de 42 hectares situé dans l’État de Bahia, à quelques encâblures de l’océan Atlantique et niché au cœur d’une zone protégée, la APA Santo Antônio.
Sis au lieu-dit "Guaiú", sur la commune de Santa Cruz Cabrália, le domaine est desservi par une route goudronnée, la BA-001, qui le relie à l'aéroport de Porto Seguro (37 km au sud). Dans l'autre sens, cette même route donne accès à la ville de Belmonte (34 km au nord).
Vue d'ensemble
Le domaine se divise en deux parties principales :
- 1 - Ensemble forestier de 30 hectares, un très bel échantillon de Mata Atlântica, idéal pour découvrir et contempler cette nature exubérante. On y extrait traditionnellement la 'piaçava', fibre d’un palmier natif de cette région. Cette partie de la propriété abrite également des ressources hydriques superficielles de petits cours d'eau et la forêt humide qui les entoure : un lieu de préservation permanente d'environ 6 ha. C’est dans cet espace que sera implanté l’écovillage.
- 2 - Composée de 12 hectares arborés à 80% de forêt secondaire et de nombreux arbres fruitiers typiques de la région, cette partie, située sur les hauteurs, domine le village de Guaiú et la plaine littorale. Cette zone, incluse dans le plan de développement communal comme zone d’expansion urbaine, pourra être démembrée de l’ensemble pour privilégier le projet d’écovillage et ses déploiements.
SON ENVIRONNEMENT
La « Fazenda Tropicália » s'inscrit au coeur d'une zone de protection environnementale, la Area de Proteção Ambiental (APA) Santo Antônio, qui s'étend sur 50 km, depuis le fleuve João de Tiba, qui baigne la ville de Santa Cruz Cabrália, jusquau fleuve Jequitinhonha, qui baigne celle de Belmonte, au nord.
La carte ci-contre ne montre que la partie comprise dans la commune de SCCabrália et le village de Guaiú, avec son phare, près duquel se situe le domaine.
On circule de Santo André (premier village au sud) jusqu'à Belmonte par une route goudronnée, la BA-001, et la traversée du fleuve João de Tiba s'effectue par un bac (toutes les 30 min.) permettant l'accès à Porto Seguro (+ 22 km), avec ses commerces et son aéroport.
ZONAGE
En tant que zone protégée, la APA Santo Antônio possède un cahier des charges qui définit un zonage écologique et économique et qui règlemente les activités et l'occupation des sols.
Pour la région du lieu-dit Guaiú où se situe la Fazenda Tropicália, trois zonages différents se retrouvent à l'intérieur du domaine:
> ZEU (orange) zone d’expansion urbaine définie par le plan d’occupation des sols de la commune
> ZME (vert) zone de gestion spécifique (ici basiquement de forêt) soumise à des critères particuliers, notamment non-divisible. C'est dans ce zonage principal que se développe le projet d'écovillage.
> ZPR (gris) zone de protection rigoureuse (ici la forêt humide entourant les cours d’eau), strictement protégée
(Cliquer sur l'image pour plus d'informations)
L'ECOVILA
Dans un environnement aux multiples facettes, le projet est, à la base, un village écologique, mais surtout un lieu de vie où sont privilégiées les solutions à faible impact sur le milieu.
La proposition d’écovillage s’inscrit dans la partie appelée « Área ‘1’ », en vert sur le plan ci-contre.
Parmi les principes fondateurs de l'écovillage on distingue :
> Écoconstructions
> Énergies solaire ou éolienne
> Maraîchage, petit élevage, arboriculture fruitière, tout en bio
> Traitement écoresponsable des eaux usées et des déchets
> Partage d’infrastructures et d’équipements
L’idée est donc le partage : d’investissements, de vie et de gestion, mais aussi l’indépendance qui implique une certaine autosuffisance. On envisage pour cela des infrastructures communes : l’eau (forages et châteaux d’eau), les accès, espaces de convivialité, bureaux, services, potager et autres produits agricoles, mais aussi des équipements : véhicules, outillage ou matériel agricole, qui peuvent être mis en commun.
Il faut prendre également en compte la gestion de l’ensemble qui comprend le développement de nombreuses activités, comme l’aménagement des zones de promenade, par exemple, ou la mise en place d’autres projets collectifs (ferme-auberge ; restaurant ; structures d’accueil, d’hébergement et autres activités ludiques ou sportives ; transformation de produits agricoles, etc.) conformément au projet opérationnel qui sera élaboré collectivement et qui peuvent générer des revenus pour les copropriétaires.
L'idée d'un projet collectif permet justement que les partenaires puissent s’impliquer, chacun à son niveau d’intérêt, de connaissances et de moyens financiers, toujours dans un souci d’indépendance et d’autonomie, et dont la complémentarité constituerait le ciment social dont chacun s'enrichirait.
ACTIVITÉS
Au-delà de la simple résidence, il y a aussi des activités à y développer, toujours en considérant que nous évoluons dans un environnement préservé.
On peut souligner quatre grands thèmes:
> Activités touristiques et écotouristiques
> Activités éducatives, récréatives et sportives
> Activités agricoles
> Activités culturelles, spirituelles ou conviviales
Ces activités peuvent être individuelles ou collectives. Dans tous les cas, elles seront une source de revenus pour l’entreprise gestionnaire du domaine (le collectif), mais aussi individuellement, en fonction du statut de celui ou celle qui entreprendra l’activité en question et des structures utilisées.
Citons pour mémoire les principaux secteurs pouvant accueillir des projets:
> Hébergement / Restauration
> Tourisme
> Agriculture / Élevage
> Enseignement
ASPECTS PRATIQUES
Compte tenu de la situation sanitaire, je prévois un créneau de rencontre et de visite du lieu entre janvier et juin 2021, période prévue dès à présent pour recevoir d'éventuels intéressés et répondre, sur place, à toutes les questions qui peuvent se poser.
De nos jours, nombreux sont celles ou ceux qui, dans le monde, manifestent leur intérêt pour des projets de cette nature. C’est aussi pour ça que cette page est plurilingue, car dirigée vers un public transnational invité à prendre contact, questionner et, peut-être, s’engager dans cette aventure dans laquelle la rencontre est à l'honneur : rencontre avec une autre réalité, un environnement nouveau, peut-être inconnu, d’autres cultures, d’autres langues, des femmes, des hommes et des modes de vie différents.
Dans le cadre de ces dates de principe, nous essaierons de mettre en place toutes les rencontres et les activités qui vous intéressent sur ce projet et vous invitons, pour autant, à prendre contact afin d’ajuster les détails de votre visite au cours des prochains mois.
Bahia est un état de la taille de la France qui possède de nombreuses richesses, historiques, humaines et naturelles qui valent la peine d’être connues. En cela, l’écovillage peut être une excellente base-refuge pour découvrir cette région, depuis le sanctuaire des baleines jubarte dans l’archipel d’Abrolhos (au sud) jusqu’à la capitale de l’état, Salvador (au nord), en passant la cité du cacao, Ilhéus, l’île-village de pêcheurs, Boipeba, les cascades de la Chapada Diamantina ou encore les tortues du projet Tamar, à la Praia do Forte.
En attendant, histoire de rêver un peu à un prochain voyage, voici quelques infos sur le Brésil touristique qui ne remettent pas en cause ce lieu très particulier considéré comme le ‘berceau’ du Brésil, la « Terra Mater » comme on dit ici.